F. Champenois - Alphonse Maria Mucha

500 ans de portraits de femmes dans l’art occidental


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Ca n’est pas la première fois que je vous parle d’une vidéo mettant en scène de nombreuses grandes œuvres de l’art occidental de façon originale. C’était déjà le cas dans l’article où je vous parlais de peintures de grands maîtres qui semblaient prendre vie.

Un peu plus ancienne (2007), la vidéo que je tiens à vous présenter aujourd’hui n’en est pas moins surprenante et tout à fait fascinante à regarder. Elle met en scène uniquement des portraits de femmes. Cinq cents, pour être exacte. Qui datent de la seconde moitié du XIIe siècle à 1946.

A travers un procédé de morphing, les visages se succèdent avec une fluidité étonnante. On se rend alors compte de la ressemblance entre certains visages, mais aussi de l’évolution des modes et, par conséquent, des critères de beauté. La belle femme du Moyen-Age n’est pas celle de la Renaissance qui n’est pas celle du début du XXe siècle. Et pourtant, à les voir ainsi se succéder, tous ces portraits ont quelque chose d’ensorcelant ; ces femmes, malgré leurs différences qui ne sont finalement que détails, ne semblent finalement former qu’une seule et même entité. Comme un modèle immuable, une muse éternelle. La Femme avec un fuckin’ grand F. (évitez de répéter plusieurs fois de suite cette phrase à haute voix)

Loin de moi l’idée de faire de cet article un plaidoyer en faveur de la féminité et plus encore de bercer dans le féminisme (pas trop mon genre, je dois bien l’admettre) mais c’est pourtant bien la Femme, qui qu’elle soit, quels que soient ses défauts ou ses qualités, ses origines, son rang,… dont cette vidéo trace le portrait, à mon sens.

Je tenais seulement à exprimer ici à quel point je trouve assez remarquable de voir comme ces oeuvres se dressent au-dessus de leurs particularités (qui font également leur beauté propre !) pour ne former plus qu’une. Cette vidéo est finalement une œuvre, elle aussi, en réussissant à mettre ainsi bout à bout toutes ces peintures.

Une oeuvre qui est celle de Philip Scott Johnson (dont vous pouvez découvrir d’autres vidéos sur Youtube, notamment) qui a usé du logiciel Abrosoft Fantamorph pour parvenir à ses fins.

Vous pourrez trouver ici la liste de l’ensemble des oeuvres apparaissant dans la vidéo : http://www.maysstuff.com/womenid.htm
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Studinano

3 réflexions sur « 500 ans de portraits de femmes dans l’art occidental »

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