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Andy Goldsworthy, l’automne et le Land Art

C’est l’automne !

Et je trouve que c’est le moment idéal pour aller jeter un petit coup d’œil sur l’œuvre de l’artiste Andy Goldsworthy. Ses œuvres sont idéales pour marquer le début de la saison des feuilles mortes ! Mortes, mais plus colorées que jamais comme on le constate vite dans ses mises-en-scène.

Andy Goldsworthy et le Land Art

Andy Goldsworthy est un artiste britannique spécialisé dans le Land Art. Il vit et travaille essentiellement en Écosse.

Le Land Art est mouvement artistique qui a vu le jour dans les années 60 aux Etats-Unis.  On y trouve des artistes qui travaillent avec des éléments naturels et, généralement, directement dans la nature. Ils utilisent donc des matériaux naturels (végétaux, minéraux, eau, glace,…) pour créer.
C’est pour cela que les œuvres du Land Art sont généralement éphémères : les feuilles s’envolent, les branchent tombent, cassent, la neige fond,…

Ne restent alors des œuvres de ces artistes que des photographies.

Comme c’est le début de l’automne, j’ai sélectionné pour vous quelques photographies d’œuvres d’Andy Goldsworthy en rapport avec cette saison. Mais il y en a tellement d’autres ! N’hésitez pas à faire une petite recherche. Je suis sûre que la poésie de son travail saura vous émerveiller.

En admirant le travail d’Andy Goldsworthy, on prend conscience de la variété de couleurs qui existent dans la nature. L’artiste trie, découpe, assemble, met-en-scène… Et voilà qu’apparaît sous nos yeux un dégradé de feuilles mortes, comme un étrange soleil ; un cercle noir comme un passage vers un autre monde ; un chemin coloré à travers la forêt ; comme l’impression qu’un arbre est dévoré par une lave étrange.

Le Land Art et l’éphémère

Comme vous pourrez le constater ci-dessus, ces photographies ont pour but de mettre en valeur les créations de l’artiste (en l’occurrence, Andy Goldsworthy, mais c’est le cas des autres artistes du Land Art). L’angle de vue, la distance, le cadrage,… Rien n’est laissé au hasard afin que l’installation éphémère perdure dans le temps et soit du meilleur effet.

La question qu’on peut légitimement se poser, alors, est : où est l’œuvre ? Est-ce l’installation initiale ou la photographie de l’installation ?
Ma foi, un peu des deux. La photographie n’existerait pas sans l’installation initiale. Mais la photographie n’est finalement qu’une trace de cette installation. C’est pourtant elle qu’on expose, qu’on vend, qui fait connaître et fait vivre l’artiste. C’est aussi la photographie qui permet aux spectateurs que nous sommes de pouvoir admirer la beauté de ces œuvres.

On fait ainsi perdurer dans le temps… une chose éphémère. En voilà un paradoxe intéressant. Et il n’est pas le seul, dans le Land Art.

Vous pouvez en effet me rétorquer que, du coup, l’œuvre n’est plus vraiment éphémère puisqu’elle est désormais figée dans le temps grâce à la photographie : elle est toujours là, visible, et potentiellement éternelle (qui sait combien de temps encore nous admirerons les œuvres d’Andy Goldsworthy et de ses collègues du Land Art ?).

Le Land Art et les paradoxes

D’ailleurs, est-ce qu’une installation comme celles de Andy Goldsworthy serait une œuvre si nous n’en avions aucune trace ? Il existe des œuvres invisibles (peut-être écrirai-je un jour un petit quelque chose à leur sujet). Mais invisible ne signifie pas inexistant ! Or, une œuvre de Land Art n’est pas invisible : elle est éphémère. Un peu comme certaines œuvres de Street Art, par exemple, qui sont recouvertes par d’autres, s’abîment, sont vandalisées, effacées…

C’est là l’un des autres paradoxes du Land Art : l’artiste réalise souvent un travail très minutieux, qui va lui demander beaucoup de temps, d’investissement pour, au final, que son œuvre disparaisse plus ou moins rapidement. Ne trouveriez-vous pas ça un peu rageant, à leur place ?

Surtout, nous pourrions penser que l’Art est fait pour perdurer dans le temps. On dit souvent, en effet, que l’Art est le reflet de son époque. D’ailleurs, l’Art a longtemps été le seul moyen de représenter notre façon de vivre, notre monde, l’Histoire. Alors, à quoi rime un art éphémère ? Un art qui disparaît au premier coup de vent ? Avec l’apparition de la photographie, au XIXème siècle, l’Art a évolué et les préoccupations, les motivations des artistes ont également changé. Or, ne vivons-nous pas de plus en plus à l’époque de l’éphémère ? Pensons à Snapchat et à toutes ces applications qui nous permettent de créer un contenu numérique… qui disparaîtra au bout de quelques secondes ou après visionnage. Les modes ne se sont jamais succédé  si rapidement. Notre mode de consommation entier est basé sur l’éphémère, sur l’obsolescence programmée. De nombreux mouvements artistiques et artistes questionnent aujourd’hui l’éphémère de façons très diverses. Le Land Art est une des nombreuses façons d’appréhender l’éphémère.

Le Land Art, comme le Street Art (qui est lui-même héritier des graffiti qui existent depuis la nuit des temps) est un art de la trace. Une trace laissée par l’Homme dans son environnement ; de la même manière que nos ancêtres préhistoriques laissaient déjà des traces de leur passage sur les parois des grottes qu’ils habitaient. C’est une trace qui n’a pas vocation à bouleverser son environnement mais à cohabiter avec lui ; à en tirer parti, à échanger avec lui pour parvenir à créer. C’est aussi une façon de dire « J’étais là ».

Pour certains artistes, comme Andy Goldsworthy, cela se traduit généralement par la réalisation d’œuvres éphémères. Pour d’autres artistes du mouvement, comme Robert Smithson (un des plus célèbres d’entre eux), cela se traduit par des constructions, parfois gigantesques, qui s’inscrivent durablement dans la nature.

D’ailleurs, Andy Goldsworthy est aussi connu pour ses Cairns, bien plus robustes et résistants façon au temps : le Land Art ne questionne pas seulement l’éphémère mais, de façon plus globale, questionne notre rapport au temps et à l’espace, au territoire.

En France, vous pouvez notamment vous rendre à Chaumont-sur-Loire pour admirer un de ces fameux Cairn en forme d’œuf qui font la renommée de l’artiste. Andy Goldsworthy a d’ailleurs dit qu’il s’agirait probablement du tout dernier Cairn qu’il créerait ! (Source)
A terme, ses Cairn sont appelés à se fondre dans la nature, à cohabiter avec elle. Ils vont se recouvrir de mousse et d’autres végétaux, ils vont devoir affronter les intempéries, les divers ravages du temps. Dans très longtemps, on peut imaginer que ces étranges œufs de pierre auront changé de forme à force d’être balayés par la pluie et le vent. Peut-être n’y survivront-ils pas, d’ailleurs.

On peut donc dire que le Land Art est la trace d’une cohabitation, pas toujours évidente mais belle, avec la nature. En effet, dans les œuvres du Land Art, la nature est à la fois le théâtre, le matériau et l’inspiration de l’artiste.

Le Land Art et l’imprévisible

Plus encore : la nature est parfois l’artiste.

En effet, ce qui intéresse aussi les artistes du Land Art, c’est le caractère entropique de leurs œuvres. Oula, ne fuyez pas ! L’entropie, c’est quoi ? Wikipédia nous dit :

« Le terme entropie a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d’un mot grec signifiant « transformation ». Il caractérise le degré de désorganisation, ou d’imprédictibilité du contenu en information d’un système. »

Source : Wikipédia

Pour le dire autrement, les œuvres du Land Art sont transformées aléatoirement en fonction des intempéries, du temps qui passe, des gens ou des animaux qui peuvent toucher, modifier l’œuvre, etc. C’est l’entropie : on ne peut prédire exactement comment l’œuvre évoluera dans le temps.

La photographie prend alors une dimension nouvelle : elle permet de garder une trace de l’œuvre mais aussi de constater les changements qu’elle subit dans le temps. A ce moment-là du processus créatif, ça n’est finalement plus l’artiste qui fait l’œuvre mais la nature elle-même.

D’ailleurs la nature n’est-elle pas déjà une œuvre à elle seule ? On pourrait sans doute disserter bien longtemps à ce sujet. Surtout quand l’automne arrive et recouvre les arbres de mille couleurs.


Sources :

Portail du Land Art
Éliane Elmaleh, « La terre comme substance ou le Land Art », Revue française d’études américaines 2002/3 (no93), p. 65-77.
Domaine de Chaumont-sur-Loire – Andy Goldsworthy
Culturebox – Land Art : Andy Goldsworthy édifie un « cairn » évolutif à Chaumont-sur-Loire
Wikipédia – Land Art

La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels

La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels  Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Genève, 2014
La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels
Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Genève, 2014

 

Je plaide coupable : j’ai tendance à être un peu geek sur les bords… Okay, c’est grave incrusté en fait, bien en profondeur. Alors, quand j’ai vu cette montre, j’ai évidemment craqué. Que dis-je ! Je suis tombée follement amoureuse ! (bah oui, les mécanismes, les machines, tout ça, ça me fascine) Même si, il faut bien que je me l’avoue, je n’aurai jamais les $245,000 qu’elle coûte pour me l’offrir (oui, je me montre lucide, parfois).

Il n’empêche que voilà une petite merveille. Présentée au Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) à Genève, cette montre n’est ni plus ni moins qu’une création de Van Cleef & Arpel, l’entreprise de joaillerie franco-suisse. Et vous allez voir qu’elle mérite bien un petit descriptif, car c’est un objet plutôt magique.

 

Montre Van Cleef & Arpel
La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels
Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Genève, 2014

 

Montre Van Cleef & Arpel
La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels
Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Genève, 2014

 

Montre Van Cleef & Arpel
La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels
Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Genève, 2014

 

En effet, en plus de lire l’heure au moyen d’une étoile filante qui tourne le long de son cadran, la montre affiche la rotation précise de la Terre et des cinq autres planètes de notre système solaire. Ainsi, Mercure effectue sa rotation autour du Soleil en 88 jours, Vénus en 224, la Terre en un an, Mars en 687 jours, Jupiter en 12 ans et, enfin, Saturne en 29 ans !

Cette montre n’est donc pas seulement très belle, elle renferme aussi un dispositif d’horlogerie très complexe.
Rappelons que l’horlogerie s’est souvent inspirée des cieux et a longtemps été fascinée par le mouvement des planètes. Ainsi, certaines horloges astronomiques sont de vraies merveilles d’ingéniosité (par exemple, celle de Strasbourg, dont je vous ai déjà parlé). Cette montre en est la digne héritière. Elle est peut-être d’autant plus fascinante qu’elle tient au poignet alors que ses descendantes prennent généralement une place énorme (celle de Strasbourg se situe dans la Cathédrale de la ville !).
Autre détail technique qui s’inscrit dans l’ambition poétique des créations Van Cleef & Arpels depuis quelques années, l’idée d’intégrer un système de « jour de chance » à cette montre. Il est défini par le propriétaire de l’objet et, quand arrive ce jour, la Terre vient se placer sous la petite étoile du cadran.

Enfin, notons pour le détail de la chose que chaque planète est représentée par une pierre précieuse. De fait, il s’agit tout de même de la création d’une joaillerie ! Une version plus extravagante encore est même sertie de diamants… Quant au bracelet, il s’agit de cuir d’alligator noir (rien que ça !).

Montre Van Cleef & Arpel
La montre Poétique Midnight Planétarium de Van Cleef & Arpels
Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Genève, 2014

 

guillemet« Après avoir mis l’accent sur les constellations, Van Cleef & Arpels place sa collection Midnight in Paris en orbite et fait danser le système solaire sur le cadran de sa nouvelle montre Poétique Midnight Planétarium. Aventurine, turquoise, jaspe rouge, agate bleue, serpentine… Symbolisés par ces pierres fines, ces astres évoluent à leur propre rythme et dissimulent un mouvement mécanique à remontage automatique, équipé d’un module Christiaan van der Klaauw spécialement développé pour la maison Van Cleef & Arpels. Une complication aussi spectaculaire qu’envoûtante, qui a su attirer tous les regards du dernier SIHH. »

[Source]

Cette montre n’étant pas la première ni la seule magnifique création de la joaillerie en matière de montre, je vous propose de découvrir ci-dessous quelques-uns de mes coups de coeur. Je m’intéresse en particulier à la série s’inspirant des romans de Jules Verne car je travaille actuellement sur le Steampunk, alors vous vous doutez sûrement à quel point ça peut me plaire. Ces montres témoignent non seulement d’un savoir-faire mais mettent aussi en scène une esthétique romantique bien française (bien que surtout parisienne). Quelque chose qui tient de la Belle Epoque qui fait encore rêver le monde entier aujourd’hui. Voici les merveilles :

 

Cinq semaines en ballon, Van Cleef & Arpels
Cinq semaines en ballon, Van Cleef & Arpels
Inspiré du roman de Jules Verne
2011

 

Vingt-milles lieues sous les mers, Van Cleef & Arpels
Vingt-milles lieues sous les mers, Van Cleef & Arpels
Inspiré du roman de Jules Verne
2011
Boîtier en or blanc. Email paillonné translucide. Mouvement 800P automatique. Bracelet en alligator avec boucle déployante. Edition limitée à 22 exemplaires.

 

De la Terre à la Lune, Van Cleef & Arpels
De la Terre à la Lune, Van Cleef & Arpels
Inspiré du roman de Jules Verne
2011
Boîtier en or blanc. Email paillonné translucide. Mouvement 800P automatique. Bracelet en alligator avec boucle déployante. Edition limitée à 22 exemplaires.

 

Montre Midnight in Paris, Van Cleef & Arpels Or blanc "La montre Midnight in Paris de Van Cleef & Arpels permet aux passionnés d’horlogerie, où qu’ils soient dans le monde, de voir la position exacte des étoiles dans le ciel de Paris. Ainsi, celui qui porte cette montre possède non seulement une fenêtre sur la voûte céleste mais aussi un peu de la magie de la ville lumière. Les étoiles scintillent sur un cadran en verre aventurine bleu nuit. Le mouvement assure leur rotation quasi-imperceptible sur un cycle de 365 jours, dévoilant ainsi leur position exacte dans le ciel de Paris. Le calendrier situé sur le fond du boîtier en or blanc est serti de véritable météorite. Diamètre : 41mm. Mouvement : Mécanique suisse adapté d’un mouvement Jaeger LeCoultre 849." [Source]
Montre Midnight in Paris, Van Cleef & Arpels
Or blanc
« La montre Midnight in Paris de Van Cleef & Arpels permet aux passionnés d’horlogerie, où qu’ils soient dans le monde, de voir la position exacte des étoiles dans le ciel de Paris. Ainsi, celui qui porte cette montre possède non seulement une fenêtre sur la voûte céleste mais aussi un peu de la magie de la ville lumière. Les étoiles scintillent sur un cadran en verre aventurine bleu nuit. Le mouvement assure leur rotation quasi-imperceptible sur un cycle de 365 jours, dévoilant ainsi leur position exacte dans le ciel de Paris. Le calendrier situé sur le fond du boîtier en or blanc est serti de véritable météorite. » [Source]
Montre Pont des Amoureux, Van Cleef & Arpels
Montre Pont des Amoureux, Van Cleef & Arpels
Or blanc, Diamant
« Grâce à son mouvement rétrograde, les deux amoureux de la montre Pont des Amoureux se retrouvent à minuit sur le célèbre Pont des Arts à Paris. Cette rencontre romantique symbolise les moments les plus heureux d’une vie : ceux de l’amour. Sur un cadran en émail contre-jour, la montre Le Pont des Amoureux met en scène deux amoureux dont la promenade romantique marque le temps qui passe jusqu’au rendez-vous tant attendu. Mus par un mouvement rétrograde, les personnages avancent l’un vers l’autre et se retrouvent à midi et minuit pour un baiser, chérissant leur amour pour l’éternité. » [Source]
Lady Arpels Poetic Wish et Midnight Poetic Wish, Van Cleef & Arpels  2012 [ Plus d'informations ]
Lady Arpels Poetic Wish et Midnight Poetic Wish, Van Cleef & Arpels
2012
[ Plus d’informations ]
Montre Lady Arpels Une journée à Paris, Van Cleef & Arpels
Montre Lady Arpels Une journée à Paris, Van Cleef & Arpels
Or blanc / Or rose

 

Lady Arpels Polar Landscape Seal Deco, Van Cleef & Arpels
Lady Arpels Polar Landscape Seal Deco, Van Cleef & Arpels
Prix de la montre Joaillerie et Métiers d’Art
Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), 2011

 

Butterfly Symphony , Van Cleef & Arpels
Butterfly Symphony , Van Cleef & Arpels
Prix de la Montre Dame du Grand Prix du Public, Genève, 2011
[ Plus d’informations ]

Sources :
Site Officiel de Van Cleef & Arpels
Précieux Conseils : Conseil privé en joaillerie
Cool Hunting

L’Horloge astronomique de Strasbourg

Voici des photographies de l’Horloge astronomique de la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg que j’ai eu la chance de prendre lors d’un week-end passé là-bas en mai dernier. Je souhaitais vous parler de cette merveille sur Studinano depuis un moment. Je prends enfin le temps de le faire !

Horloge Astronomique de Strasbourg (France)
Horloge Astronomique de Strasbourg (France)
Photos personnelles de 2012

Parmi les trésors artistiques dont regorgent la ville, celle-ci est une des plus belles et des plus impressionnantes. Déjà parce qu’elle se situe dans la Cathédrale, elle-même incroyable de part sa grandeur, la richesse de ses décorations et les détails de celles-ci (l’Horloge se situe, par exemple, à côté d’une colonne, surnommée la Colonne des Anges et que vous pouvez voir sur une de mes photos). Mais aussi parce que c’est un objet gigantesque, reposant sur un mécanisme d’horlogerie mis en place au XVIème siècle et toujours en parfait état de marche aujourd’hui. Cette fascinante création indique non seulement l’heure mais aussi le jour, le mois, l’année, le signe du zodiaque, la phase lunaire et la position des planètes jusqu’à Saturne.

Mais ce qui attire le plus les touristes et ce qui participe à alimenter toute la magie dégagée par cette horloge, ce sont les automates. Ceux-ci se mettent en mouvement aux quarts d’heures, aux heures et à midi. À chaque quart d’heure, un ange sonne sur une cloche tandis que le second retourne un sablier. Un personnage parmi quatre défile devant la Mort. Ces quatre personnages représentent les âges de la vie : un enfant au 1er quart d’heure, un jeune homme à la demi, un adulte au 3e quart d’heure et un vieillard à l’heure juste.
Enfin, une fois par jour, à midi, au dernier étage, ce sont les douze Apôtres qui passent devant le Christ. Au passage des 4ème, 8ème et 12ème apôtres, un coq situé en haut et à gauche de l’horloge chante et bat des ailes.
Bien sûr, je pourrais vous parler encore longtemps de cette création qui regorge de détails, de symboles et d’histoires mais je crois bien quelques clics sur d’autres sites vous en diront bien plus et bien mieux que moi. Foncez, en tout cas, si jamais vous avez l’occasion d’aller l’admirer !

 

Horloge Astronomique de Strasbourg (France)
Horloge Astronomique de Strasbourg (France)
Photos personnelles de 2012

Sources :

L’horloge astronomique – Office de Tourisme de Strasbourg
Horloge astronomique de Strasbourg – Wikipédia
L’Alsace.fr « Une horloge d’une ingéniosité astronomique »