Pour la deuxième année consécutive, j’ai décidé de participer à l’Inktober ! Pour ceux qui ne sauraient pas de quoi il s’agit, je vous avais fait un petit topo sur le sujet dans l’article qui présentait mes dessins, l’année dernière.
Comment s’est passé l’Inktober cette année ?
Cette année, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de passer du noir et blanc à la couleur. J’ai enfin ressorti mes aquarelleset mes pinceaux, ça m’a fait beaucoup de bien. Mais, évidemment, j’ai eu beaucoup plus de mal à tenir le rythme d’un dessin par jour pendant trente et un jours.
Au final, il me manque deux dessins et certains ne sont pas colorés (c’est voulu pour le 19ème mais pas pour les autres). Mais, bon, je suis quand même très fière de moi parce que ça représente un sacré progrèspar rapport à l’année dernière déjà. Et par rapport à mon état de santé et à ma confiance en moi et en mes capacités, surtout.
Je vous laisse découvrir mes dessins ci-dessous. Quant à ceux qui voudraient en savoir encore plus à leur sujet, sachez que j’ai détaillé mon travail au jour le jour sur Instagram. Vous y trouverez aussi des photographies de ces dessins en cours de réalisation, des anecdotes, leur petite histoireà chacun.
Mon Inktober 2018 :
Inktober 2018, Jour 1 : Poisonous
Inktober 2018, Jour 2 : Tranquil
Inktober 2018, Jour 3 : Roasted
Inktober 2018, Jour 4 : Spell
Inktober 2018, Jour 5 : Chicken
Inktober 2018, Jour 6 : Drooling
Inktober 2018, Jour 7 : Exhausted
Inktober 2018, Jour 8 : Star
Inktober 2018, Jour 9 : Precious
Inktober 2018, Jour 10 : Flowing
Inktober 2018, Jour 11 : Cruel
Inktober 2018, Jour 13 : Guarded
Inktober 2018, Jour 14 : Clock
Inktober 2018, Jour 15 : Weak
Inktober 2018, Jour 16 : Angular
Inktober 2018, Jour 17 : Swollen
Inktober 2018, Jour 18 : Bottle
Inktober 2018, Jour 18 : Bottle (détail)
Inktober 2018, Jour 19 : Scorched
Inktober 2018, Jour 20 : Breakable
Inktober 2018, Jour 21 : Drain
Inktober 2018, Jour 22 : Expensive
Inktober 2018, Jour 23 : Muddy
Inktober 2018, Jour 24 : Chop
Inktober 2018, Jour 25 : Prickly
Inktober 2018, Jour 26 : Stretch
Inktober 2018, Jour 27 : Thunder
Inktober 2018, Jour 28 : Gift
Inktober 2018, Jour 28 : Gift
Inktober 2018, Jour 29 : Double
Inktober 2018, Jour 31 : Slice
Ces dessins vous plaisent ? Pensez aux boutiques Studinano ! Vous y trouverez des reproductions de divers formats et sous différentes formes, des vêtements, des bijoux, des accessoires et des créations originales pour faire plaisir aux grands, aux petits, à toute la famille et pour toutes les occasions !
Cette année, pour la première fois, j’ai trouvé (pris ?) le temps de participer à l’Inktober! Pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, ça n’est pas une grande nouvelle : vous le saviez déjà car j’ai posté régulièrement mes dessins sur Instagram, Twitter et Facebook. Pour les autres, voici mes 31 (un peu plus en fait ;D) dessins regroupés ici.
Inktober, c’est quoi ?
L’Inktober existe depuis 2009. C’est l’artiste américain Jake Parker qui l’a créé pour améliorer ses propres compétences de dessinateur, à la base. Et, de fil en aiguille, de plus en plus de gens ont décidé de participer.
L’Inktober n’est pas vraiment un concours. On ne gagne rien, on participe si on veut et on s’arrête si on le souhaite. On peut choisir de suivre les thèmes de l’année (disponibles sur la page officielle de l’Inktober ou sur les réseaux sociaux, et que je vous mets aussi ci-dessous) ou créer les siens si on veut travailler sur des thèmes particuliers, par exemple, ou augmenter la difficulté selon son niveau. On peut aussi choisir d’y aller en freestyle, selon l’inspirationdu jour.
Normalement, le but est de dessiner à l’encre(d’où le « ink » qui signifie « encre »). Mais ça n’est pas toujours évident. Maintenant, les artistes viennent avec leurs propres techniques et leurs propres envies et c’est encore plus fun, je trouve. Ça permet de découvrir d’excellents artistes d’horizons divers, qui travaillent soit de manière traditionnelle (crayons, feutres, encre, peinture…) soit sur ordinateur. Pour ma part, j’ai opté le plus souvent pour un bon vieux crayon gris (crayon de bois ? Crayon à papier ? J’ai vu que, comme pour le pain au chocolat, les gens commencent à se battre sur la bonne façon de dire : donc POUR MOI ce sera crayon gris et petit pain, bordel).
La Marquise du Deffand disait : « Je ne crois pas aux fantômes mais j’en ai peur. » Étrange contradiction qui peut paraître difficile à décrypter, à première vue. La Marquise semble nous dire que si elle ne croit pas aux fantômes, cela ne l’empêche pas d’en avoir peur. Il existe en effet un monde entre ce à quoi l’on croit (ou non) et ce qui existe véritablement (ou non). Dans le doute, même si l’on ne croit pas aux fantômes, on peut les craindre, car l’on a ni prouvé leur existence, ni prouvé leur non-existence. C’est un peu le même paradoxe qui existe aujourd’hui avec nos chers extraterrestres, ceux-là même qui n’ont toujours pas montré le bout de leur nez (s’ils en ont un) ; à la fois si attendus et si craints, alors même qu’on ignore tout d’eux et qu’on ne sait même pas s’ils existent.
Mais qu’est-ce qu’un fantôme ? S’agit-il seulement de ces entités inquiétantes, perdues dans l’au-delà, ces êtres qui nous ont quittés et qui sont censés revenir nous hanter ? Dans ce cas, je ne crois pas aux fantômes. De quels fantômes peut alors avoir peur la Marquise si elle ne croit pas en eux ? Si l’on considère qu’elle entend par « fantômes » certains éléments de sa vie passée, alors je peux comprendre qu’elle en ait peur. On parle parfois des « fantômes du passé » ; quand quelque chose ressurgit dans notre vie et vient potentiellement la bouleverser. C’est l’effet boule de neige. Ou le karma, dans d’autres cultures. Comme si tous nos actes portaient tôt ou tard à conséquence. Comment savoir si cela est vrai ou non ? Comment savoir si les fantômes de notre passé nous rattraperont un jour ou non ? Comment reconnaître ces fantômes ?
Une longue introduction pour vous souhaiter un joyeux Halloween ! Après les clowns ou les citrouilles chantantes, c’est au tour des fantômes de faire leur entrée chez Studinano !
Aujourd’hui, nous allons nous arrêter sur une œuvre que j’ai découvert il y a quelques années à Lille, au Tri Postal : celle de Théo Mercier, La Famille Invisible.
Cette œuvre a tout de suite retenu mon attention car elle est incroyablement polysémique. J’y ai vu plusieurs façons de l’appréhender. Mais mettons-nous tout de suite d’accord : ces interprétations sont tout-à-fait personnelles. Vous en verrez peut-être d’autres qui m’ont échappé et je vous invite à me les faire connaître dans les commentaires si c’est le cas !
D’abord, bien sûr, il s’agit d’une famille. Un père, une mère, deux enfants, semble-t-il. Une famille de fantômes, certes, mais une famille quand même. L’artiste nous met là face à un thème qui pose question dans notre société actuelle : qu’est-ce qu’une famille, au XXIème siècle ? On a vu, ces dernières années, comme cette question pouvait créer des débats plus ou moins fondés, en particulier en France. Quand le Mariage pour Tous a été voté, nombre d’imbéciles de gens sont descendus dans les rues pour essayer de priver les autres de leur droit à fonder à leur tour une famille. Alors même qu’ils n’étaient en rien concernés. Les prétendus arguments portaient souvent sur leur représentation de la famille idéale : un papa, une maman, des enfants. Dans leur esprit, voilà la seule famille possible.
Cette famille type est celle que représente ici Théo Mercier. Mais c’est une famille de fantômes. Est-ce là une façon de dire que ce modèle est dépassé ? Qu’il n’est plus le seul existant ? A l’heure des familles monoparentales, homoparentales, recomposées, décomposées, inexistantes, surexistantes… Tout est désormais possible. Le modèle unique qui a longtemps été prôné par l’Eglise n’existe plus. Ou, en tout cas, il n’est plus le seul existant.
Mais en dehors des excités du pavé que sont les Manif pour Tous, il existe d’autres paranoïaques de la famille idéale. Dans le camp complètement inverse, j’ai entendu des gens s’exprimer contre l’idée même de famille : pour eux, la famille idéale est celle qui n’existe pas. Au XXIème siècle, pour eux, il serait temps de passer à autre chose. Vivre seul et avec tout le monde en même temps. S’autoriser la possibilité d’être avec une personne un jour, et une autre le lendemain. Bref, briser le couple car le couple est démodé. Soit… Ces extrêmes sont quand même un peu flippants à mon goût, mais soit.
On voit bien à travers ces différentes conceptions que la famille, le couple, l’amour posent de grandes questions de nos jours. Mais cela a toujours été le cas et nous nous posons tous des questions, même si elles sont souvent moins extrêmes que celles que j’ai pu exposer plus avant. Nous avons surtout la chance que beaucoup de tabous soient tombés au fil du temps, nous permettant d’exposer au grand jour des questions qui, autrefois, étaient gardées secrètes ou qu’on osait pas même se poser.
Dans l’œuvre de Théo Mercier, c’est une famille morte qui nous est montrée. Une famille fantomatique. On peut y voir à la fois la mort de la famille. Ou une famille qui reste elle-même par-delà la mort.Comment savoir ? Nous sommes dans un entre-deux. En pleine période de changements, d’interrogations, l’œuvre de Théo Mercier semble faire le pont entre différentes conceptions de ce qu’est la famille (si elle existe encore). Il ne nous donne pas de réponse : il nous pousse au questionnement.
Le Cousin Machin : star de l’Art ?
Face à une œuvre comme celle-ci, la Famille Addams n’a qu’à bien se tenir ! Ceci dit, on sent quand même que Théo Mercier a pu y trouver son inspiration : les lunettes noires de ses personnages me font penser à celle du Cousin Machin. Il est d’ailleurs assez étonnant de voir à quel point ce personnage a pu inspirer nombre d’artistes (d’ailleurs, je m’en inspire aussi). Il faut dire que c’est un personnage qui a de quoi séduire : on ignore ce qu’il est sous son épaisse chevelure, il semble aussi humain que monstrueux, il est à la fois étrangement mignon et bizarrement effrayant. Bref, c’est un personnage qui porte en lui les caractéristiques del’Inquiétante Etrangeté décrite par Freud et utilisée par de nombreux artistes.
Fantômes ou Burka : identité(s) cachée(s)
Un questionnement qui peut aller plus loin encore. Ces fantômes, dont les corps sont recouverts de longs draps blancs, peuvent aussi évoquer les nombreuses questions du voile, de la burka, du burkini même. Ici, ça n’est pas seulement la femme qui est dissimulée sous le tissu mais tous les membres de la famille. Vous me direz, quoi de plus normal, ce sont des fantômes et c’est ainsi que nous représentons les fantômes, dans la culture pop ! Mais c’est aussi là que l’on s’aperçoit qu’il y a quelque chose d’étrange et d’inquiétant à ne pas voir le visages de ces personnages. Que cachent-ils sous ces draps ? Cachent-ils seulement quelque chose ? Tous les doutes sont permis. Et, de nos jours, ces doutes sont justement ceux qui nous poussent à craindre tout le monde et n’importe qui, à stigmatiser autant qu’à nous radicaliser, quel que soit le camp choisi au final.
Ces draps que portent les fantômes sont considérés comme des déguisements. Il n’est pas rare d’en croiser dans les rues au moment d’Halloween. On se cache pour faire peur, pour surprendre, pour jouer à être un autre.
Le thème du déguisement qui dissimule pour mieux inquiéter, intriguer, attirer l’attention tout en cachant qui l’on est vraiment, est très présent dans l’Art et dans l’Histoire. Le masqueest le premier pas vers le déguisement. Les bals masqués existent depuis très longtemps, partout dans le monde. Le carnaval de Venise est célèbre pour ses déguisements qui dissimulent complètement les personnes qui les portent. Sous le Second Empire, on sait que les bals masqués étaient le lieu de tous les possibles ; on y venait autant pour tromper son conjoint que pour prendre des décisions politiques majeures ; on s’y montrait, on devait y être vus mais, en même temps, on mettait un grand soin à ne pas être reconnu trop facilement, à se dissimuler derrière un masque et tout un déguisement plus ou moins élaboré.
Qui est le monstre inquiétant, alors ? Celui qui se montre ou celui qui se cache ?
Dans l’œuvre de Théo Mercier, on constate que le fantôme qui semble être le père tient une cigarette à la main ; n’est-il pourtant pas mort ? J’ai la même impression face à ce fantôme à la cigarette que lorsque je croise des femmes couvertes de la tête aux pieds à Disneyland Paris. Comme si deux visions du monde se rencontraient, se croisaient tout du moins, en créant sur leur passage une impression d’étrangeté. Comme quand quelque chose cloche mais qu’on est incapable de dire exactement pourquoi. La cigarette du fantôme est une bizarrerie qui nous interpelle. La femme voilée au milieu d’un des temples du consumérisme à l’américaine également. De la même manière, je ne cesse de trouver des plus étranges de voir des touristes en tong et chaussettes se balader dans les couloirs du Louvre, au milieu des département des Antiquités, là où sont exposées des œuvres dont les cousines sont explosées, actuellement en Syrie et ailleurs, dans l’indifférence la plus complète.
Quelque chose cloche dans notre société. Et, à mes yeux, cette œuvre pointe du doigt ce paradoxe, ce problème, ce truc coincé dans l’engrenage et qui l’empêche de tourner correctement. Le déguisement, le costume qui cache, permet ici de pointer du doigt et d’attirer l’attention sur un problème plus profond.
Un problème plus profond : un secret de famille
D’ailleurs, Théo Mercier n’a pas seulement réalisé son étrange famille fantomatique. Il a remis ça avec cette autre œuvre, intitulée Le Grand Public. Tout aussi mystérieuse que la précédente, cette œuvre nous montre cette fois des personnages très différents les uns des autres. Du fou (qu’on reconnaît à l’entonnoir retourné sur sa tête) à l’enfant, du vieillard au parfait inconnu, en passant, justement, par le personnage coiffé d’oreille de Mickey.
Le truc coincé dans l’engrenage apparaît bien plus clairement dans cette œuvre. Ces fantômes sont tout le monde et personne à la fois. Ils nous évoquent des êtres que nous avons pu croiser, ils nous rappellent des choses que nous avons vues, ils nous aident à mettre le doigt sur ce sentiment d’incompréhension qui nous envahit parfois. Et c’est ainsi que les fantômes de Théo Mercier deviennent un peu nos fantômes ; ceux de notre passé commun, ceux sur lesquels nous avons basé notre monde et son système de fonctionnement, ceux qui nous rattraperont tôt ou tard.
Ces fantômes, je les vois comme des personnificationsd’un secret de famille. Or, le « secret de famille » est typiquement le genre de « fantôme » qui peut ressurgir tout-à-coup et faire très mal. On en a fait des livres et des films sur le sujet ! Plutôt des drames que des comédies légères. Le secret de famille est le fantôme qu’on a enfermé un beau jour au fond d’un placard, qu’on a presque oublié et qui parvient à s’échapper pour tout envoyer valser sur son passage quand on s’y attend le moins. Et cette famille, c’est celle que nous formons tous, c’est l’Humanité toute entière, qui n’hésite pas à tout planquer sous le tapis plutôt que de faire le ménage nécessaire. Il n’y aura bientôt plus de place sous le tapis. D’ailleurs, on ne sait plus très bien ce que cache le dit tapis. Un peu comme on ne sait pas très bien ce qui se cache sous les draps des fantômes de Théo Mercier. Quand quelqu’un viendra le secouer un beau jour, nous aurons sans doute de sacrées surprises… et pas que des bonnes.
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Sorcières, fantômes et autres citrouilles effrayantes : Halloween est une fête qui m’inspire. Retrouvez mes différentes créations sur ce thème sur cette page.
Joyeux Halloween !… Oui, bon, d’accord, je suis en retard d’un jour. Mais c’est l’intention qui compte, non ? :D (Qui a dit non ?)
Aujourd’hui, arrêtons-nous sur ces citrouilles chantantes qui, j’espère, vous feront marrer autant que moi (déjà, ce serait pas mal).
Elles ont été réalisées grâce à un procédé appelé le mapping video. On parle aussi parfois de « fresque lumineuse » ou de « projection illusionniste« . En effet, c’est une forme de création artistique qui utilise la projection(pensez au cinéma ou, plus simplement, au rétroprojecteur que vous avez en classe ou au bureau). On projette des images sur une surface (en l’occurrence, ici, une citrouille) de manière à laisser croire que la surface bouge vraiment (ici, que les citrouilles chantent).
La différence avec une projection classique est simple : la surface sur laquelle on projette n’est pas plane. Par conséquent, il faut tenir compte de ses aspérités pour réaliser l’illusion souhaitée. Un mapping vidéo est donc généralement conçu pour une surface en particulier. Sinon, elle ne fonctionnera pas correctement.
Cela peut sembler complexe mais aujourd’hui il existe des logiciels facile à prendre en main pour s’essayer au mapping vidéo. Le tout étant finalement de disposer d’un projecteur et d’un objet à « mapper ». Et, surtout, d’une bonne dose d’imagination !
Si, dans le cas de nos citrouilles chantantes, la surface utilisée est assez restreinte, cette technique a aussi pu être utilisée sur des monuments entiers. En France, c’est la Fête des Lumières de Lyon qui est l’évènement le plus connu à utiliser cette technologie créative. Je ne résiste pas à l’idée de vous proposer quelques photographies de cet évènement qui a lieu chaque année aux alentours du 8 décembre :
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
Fête des Lumières de Lyon
On retrouve aussi le mapping vidéo dans certaines attractions de Disneyland Paris, du Futuroscopeou du Puy du Fou. Il faut dire que les possibilités sont multiples !
Le parc d’attraction Disneyland d’Orlando, en Floride, est d’ailleurs considéré comme le pionnier du mapping vidéo. En effet, en 1969, le parc inaugure l’attraction Haunted Mansion(la maison hantée) qui regorge de procédés illusionnistes pour effrayer ses visiteurs. Le mapping vidéo en fait partie et sert notamment à faire chanter cinq bustesappelés les Grim Grinning Ghosts(littéralement, les « sinistres fantômes grimaçants »).
A Disneyland Paris, l’attraction s’appelle le Phantom Manor(le manoir fantôme) mais elle est légèrement différente de l’attraction du parc d’Orlando. Et ne l’ayant essayée qu’une fois, j’avoue que je ne me souviens plus si ces bustes existent dans la version française du parc ou non. Si vous le savez, n’hésitez pas à me le dire en commentaire !
Récemment, la marque d’eau minérale Contrexa également eu recours au mapping vidéo dans une de ses publicités. Vous pouviez y voir des jeunes femmes censées faire du stepper pour sauver de beaux et jeunes hommes musclés des flammes qui consumaient un bâtiment. Ces flammes étaient réalisées grâce au mapping vidéo.
En 2014, c’est l’œuvre de l’artiste japonais Nobumichi Asai qui secoue le web. La vidéo de son mapping, réalisé sur le visage en mouvement d’une femme, fait le tour de la toile. Une vraie prouesse de synchronisation qui, en plus, s’avère être de toute beauté. Le développement de cette technologie pourrait, à terme, servir le cinéma ou l’industrie du jeu vidéo.
Autrement dit, vous avez sûrement déjà dû voir du mapping video même sans savoir de quoi il s’agissait exactement. Et, de toute évidence, ce procédé artistique, développé initialement dans les années 60, a de longs et beaux jours devant lui. De quoi nous émerveiller encore longtemps avec son côté un peu magique.
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